lundi 19 avril 2010

Huppé cul 2 (hc14) - De la nouvelle coiffure au toc dans la culotte

Didier de Lannoy
Huppé cul !
assemblage de chroniques prétendument quotidiennes, janvier-mai 2008
Série 2 - Extraits


D'autres dépêches des séries Huppé cul, etc ?
- Huppé cul 1: cliquez sur
http://jodi.over-blog.net/ext/http://huppecul1.blogspot.com/



Nouvelle coiffure


Nouvelle série1, nouvelle mode, nouveau style, nouvelle coupe, nouvelle teinture, nouvelle allure ?

Je suis allé chez les coiffeurs (Ken, Jérémy, Jordi, Christopher) de ma femme mariée et je ne les ai pas entendus

- Normal, douchka, tu es complètement sourd !

me dire

- Ne vous faites pas d’illusions, un paillasson miteux, ça ne se transforme pas en tapis volant d’un coup de peigne magique !

ce qu’ils ne m’ont pas dit.


Restez en ligne


Un portable continue de sonner dans ma tête

- Le tram 81 cherche à vous joindre, restez en ligne !


Le suicide de Cannabis


Cannabis a-t-il voulu se suicider ?

A-t-il raté une marche, lui a-t-on fait un croc-en-jambe ?

Quelqu’un a-t-il assommé Cannabis avec un wok (ou une igname) et l’a-t-il poussé dans l’escalier ?


Un incident grave est survenu au n° 21 de la rue Maes à Ixelles.

On a entendu quelque chose, un bruit, un « plouf », un « boum », un « platch » et

- Ce n’est pas un rat, c’est un octodon !

on a retrouvé le rat de Sukina, un étage plus bas, sur le palier, inconscient, assommé, sonné…

Les rats sont-ils humains ? Ont-ils le droit d’avoir le vertige, de perdre l’équilibre, de trébucher dans l’escalier, de tomber dans les petits pois, de souffrir, de mourir ?

Les rats ont-ils le droit de se suicider ?


A l’arrière d’un véhicule volé


Leurs regards s’étaient enfin croisés. Et

- Vous savez où dormir ce soir ?

elle lui avait souri.


Le lendemain, en fin de matinée, le type dormait encore, très profondément, à l’arrière d’un véhicule signalé comme volé, tout près de l’hôpital d’Ixelles. Ou sur le parking du Carrefour d’Auderghem. Ou devant le magasin Kruidvat de la rue Wayez à Anderlecht


Un policier

- Kokoko ! Kokoko ! Kokoko ! Kokoko !

de la brigade anti-terroriste, déguisé en joueur de football américain ou de hockey sur glace, tapait, tapait, tapait, tapait bruyamment et hargneusement sur les vitres fumées du véhicule. Et commençait à s’énerver, s’énerver, s’énerver, s’énerver…

Il essayait, en vain, de réveiller un mort.


La copine du vieux Lucas


Ayant déchiré son voile et s’étant débarrassée de sa toile, la dame Araignée de Lucas Cranach

- Le Vieux !

aux cheveux soigneusement tressés et au pubis glaçant, platiné, presque imberbe, a reçu l’autorisation de participer à un défilé de mode nue dans des couloirs du métro londonien.


Mais que sont devenues les autres déesses, saintes vierges, bienheureuses, martyres, pythonisses, amazones, archétypes et prototypes, « catalogues » et top-models, poupées Barbie et autres Paris Hilton, cover-girls et mannequins d’agence, pin-ups et it-girls des temps passés :

la jeune femme nue au chapeau bleu

la jeune femme nue au bouquet de fleurs

la jeune femme nue aux seins fleuris

la jeune femme nue penchée, à sa toilette

la jeune femme nue assise, dans un fauteuil

la jeune femme nue assise, à la chandelle

la jeune femme nue assise, sur un chameau

la jeune femme nue debout, à la balustrade

la jeune femme nue pliée en quatre ou roulée en boule, jetée en pâture aux lions

la jeune femme nue rêveuse, à la lecture

la jeune femme nue alanguie, dans un bois

la jeune femme nue couchée, enceinte et faisant une patience, posant dans la version française de Playboy

la jeune femme nue se morfondant et frissonnant, dans un champ de coquelicots ou sous un marronnier en fleur, ondulant des hanches et faisant tinter ses bracelets de cheville, se perchant sur des chaussures à hauts talons pour « voir venir » de loin ses amants et renforcer sa musculature vaginale, attendant de croquer les abeilles, les coccinelles, les papillons, les blattes, les araignées et autres chauves-souris qui aiment se poser sur la bouche et les tétons, dans le cou et entre les jambes des courtisanes

la jeune femme aux fesses nues, vue de dos, le pagne retroussé jusqu’à la taille, en train d’enfiler une petite culotte dans un kikoso, au fond de la parcelle, sur Ikelemba

la jeune femme nue au soleil, étendue sur la plage, louant des emplacements publicitaires sur chacune de ses miches : la première célébrant les mérites d’une crème contre les hémorroïdes et l’autre recommandant une ligne de maillots de bain, couleur chair ou transparents

la jeune femme nue au boulot, à la ferme ou au lavoir, à la mine ou au bureau, d’ouvrage ou à la journée, au harem ou au couvent, à la caisse du Delhaize de la rue de Hennin

la jeune femme nue au foyer, tuée et déshabillée par l’explosion d’une grenade qu’elle chassait de sa maison avec un balai

le jeune femme nue en voyage, à Ismir, à Florianopolis, à Kitokimosi (dans la commune de Selembao), à Nassogne (près de Badja), à Mbanza Lemba (entre Livulu et Salongo), à Varna, à Biskra, à Pokhara, à Rijeka, à Tanger, à Pezens (pas loin de Carcassonne) et à Cochabamba

la jeune femme nue, élevée chez les bonnes soeurs et connaissant tous les cantiques, baisant l’anneau et farfouillant

- Ah non, touche-moi pas !

- Casse-toi alors !

- Tu m’salis !

- Casse-toi alors, pauv’ con !

dans les jupons de l’archevêque

la jeune femme partiellement dénudée, en minijupe et porte-jarretelles, assise sur un banc de la gare de Marloie et décroisant les jambes et montrant ses petites crolles blondes et mutines et ses grandes lèvres boudeuses et boursouflées aux élèves de l’athénée royal du Condroz à Ciney, aux habitués (écologistes et pédophiles, colombophiles, supporters du Standard venus se détendre à Esneux, pêcheurs à la ligne et voyageurs de commerce) de la ligne Jemelle-Liège, aux fonctionnaires-navetteurs de la Région wallonne travaillant à Namur et aux Chasseurs ardennais basés à Marche-en-Famenne ?


Et, rraaaaaaah ! la « Liegende Frau

- T'as pas une photo d’elle pour que je ne marche pas dessus ?

mit roter Hose und stehender weiblicher Akt » d’Egon Schiele, telle que

- C'est sûr qu'il y a une femme allongée avec un pantalon rouge ! Après ça, rien n'est sûr... Il faudrait voir !

traduite à ma demande, in het frans, par Jean-Paul Dispaux ?


Et Dieu ?


Dieu ne peut se résoudre

- Tout le monde sait qu’elle couche avec des hommes ! Et qu’elle se fait régulièrement tripoter et recoudre l’hymen par le pharmacien ou le rebouteux du village !

à bénir l’union de Joseph, sacristain de son église et de Marie, institutrice de l'école laïque.


Emballé dans de grosses couvertures


Mourir dans un tram 81 ce n’est pas une excellente façon de terminer la journée, en hiver, un mercredi soir, vers 17h 30, entre

- Probablement ! On ne sait pas très bien! Des gens entraient, d’autres sortaient ! Il y avait trop de monde ! Les gens ne se sont rendus compte de rien ! Les gens n’avaient pas de temps à perdre ! C’est le mort lui-même qui a dû appeler les secours…

le quai du Commerce et le boulevard de Smet de Nayer.

Etre descendu à l’arrêt « Cimetière de Jette » par des ambulanciers frigorifiés après avoir été emballé dans de grosses couvertures

- Comme si mourir, ça donnait froid !

ce n’est pas une façon très agréable de terminer sa vie.

Pourquoi être allé travailler ce jour-là ? pourquoi ne pas être resté au lit ?


Tandis qu’à Paris, la veille ou l’avant-veille, dans la soirée, à l’Elysée, l’homme d’affaires belge Albert Frère a reçu

- Mais, mais, mais… Quel est le rapport, nom de Dieu ?

- Aucun ! Y en a pas !

des mains du président français Nicolas Sarkozy la Grand-Croix de la Légion d’honneur.


Cannabis encore


Cannabis, j’y reviens, ça me tourmente !


Cannabis geint, frissonne mais

- Pas de fractures, non ! Il va certainement s’en sortir, oui !

- Mais dans quel état ! Avec des béquilles, des lunettes fumées et une planche à roulettes ?

mord deux vétérinaires. L’un à Ixelles (un samedi) et l’autre à Uccle (le lundi).

Donc, Cannabis va nettement mieux… Il n’a pas succombé à un malaise cardiaque consécutif à une crise du secteur bancaire… Certes, il ne gambade plus comme avant, ne sautille plus, ne mordille plus, ne frime plus et ne fait plus autant de bêtises qu’avant, ne ronge plus

- Quand Dieu a inventé le rat, les fils électriques n’avaient pas encore été créés !

le fil de la lampe de chevet de ma femme mariée, ne griffe plus les tableaux de Chéri Samba, ne rogne plus la reliure du dernier ouvrage de Kankwenda Mbaya, ne nous joue plus tous les sales tours auxquels il nous avait habitués mais… mais il se ré-

tablit, se réta-

blit, se rétablit peu à peu et… en attendant, cherche à se faire chouchouter, abuse de la situation, essaie de nous faire chanter, menace de nous

- Tout ça, c’est de votre faute ! Quand elle apprendra ce qui m’est arrivé chez vous …

dénoncer à Sukina


Le rat de Sukina perd

- Ce n’est pas un rat !

l’appétit et le sens de l’humour quand il a

- C’est un octodon !

- Un quoi ?

- Un octodon ou un dégu, quoi ! Un dègue du Chili !

très mal à la patte droite et qu’il boîte et qu’il couine, couine, couine et tremble et pousse de petits cris plaintifs et qu’il se tait et qu’il s’enterre sous un lit ou derrière une armoire, toute la journée, toute la journée, sans boire et sans manger et qu’on le cherche partout, partout, vainement, et qu’on le cherche et qu’on le cherche qu’on ne le trouve nulle part et qu’il n’arrête pas de dormir et, peut-être, de mourir…


Il commence sacrément à exagérer, ce rat-là !


Et Stany, toujours aussi vivant ?


Le vieux Stany raconte que

- Quand j’étais jeune et beau !

chaque fois qu’il repérait une personne âgée

- Mais si, mais si, Madame ! Laissez-moi faire !

il ne manquait pas de s’arrêter, de cracher dans un bénitier, de jeter son mégot dans une poubelle, de soulever son chapeau, de baiser la main de la rombière, de prendre le patriarche par le bras et, de force

- Mais non, mais non, Monsieur ! C’est sur mon chemin ! Vous ne me dérangez pas

de l’obliger à traverser la rue.


Je me demande…

J’ai quelques doutes…

Ce scénario-là appartenait-il en propre au vieux Stany ? Ne serait-ce pas plutôt celui d’une autre vie, d’un autre roman… dont Stany aurait bien aimé être le héros ?


Aujourd’hui, malheureusement, le vieux Stany

- J’en avais marre de vider les cendriers !

ne fume plus (même à la maison).

Il ne crache plus non plus (sauf à la maison).


Ça fait beaucoup trop longtemps que ma femme mariée et moi ne sommes plus allés

- Dans un local où les fumeurs sont interdits ?

boire un verre chez le vieux Stany !


Et encore Dieu ?


Dieu ? On ne se permettrait même pas de lui adresser la parole et de lui dire bonjour dans l'ascenseur ou dans l'escalier. On ne se risquerait pas à lui emprunter trois oignons, une gousse d’ail et une boîte d'allumettes. On n'oserait même pas lui demander l'heure.


Et toc dans la culotte (correspondances particulières et notes de la rédaction)


Presque une semaine

- Le « cul » de ma femme mariée, dans le temps, ça ne m'avait pas posé trop de problèmes, mais les « jarretelles » de ma femme mariée, rrraaaaaaaaah !

- Dans quel monde vivons-nous, je vous le demande ? me demande Jean-Paul Dispaux...

d’embrouilles. Et de presque brouille (avec moi-même, avec quelques-autres aussi). Et, peut-être même, de remise en question ?

Ouais, ouais ! Beaucoup de courrier en retard…


Anne-Marie La Fère m’écrit : « Ecoute, mon cher vieux Didier: j'aime beaucoup tes textes mais je n'aime pas du tout lire sur l'écran de mon cher vieux Mac presque mort; alors, quand fais-tu éditer tes élucubrations convenablement, sur beau papier en beaux caractères des vieux compagnons typographes, tous anars, comme tu sais ? »

Je lui réponds que

1. J’ai un problème avec les éditeurs (avec aucun en particulier… puisque je n’en connais pas deux …) (J’en connaissais un

- Il me laissait tout passer ! Les gros mots, les noms propres de personnes bien réelles, les redondances et les contradictions, les grimaces et les pitreries, mes éructations et mes flatulences, mes pollutions nocturnes, le numéro exact de mon compte en banque, les parenthèses, les points d’interrogation et les points d’exclamation, les notes en bas de page, les fautes de goût, les mains aux fesses de la grammaire...

Pierre Lelong, le patron de Quorum… mais il a jeté l’éponge) et, pour diverses raisons, j’ai décidé

- Sans visa d’artiste ni permis de prostitution ! Tout de suite et en toute illégalité ! Hors commerce, hors concours, hors censure ! En dehors de l’église, du parti et du marché !

de devenir un écrivain électronique. Donne-moi quand même une adresse postale

- Celle de ton facteur de tous les jours, quoi ! Celui qui ne t’apporte plus guère que des factures (téléphone, eau, gaz, électricité, voirie, télédistribution, internet ?), des faire-part (baptêmes, dépucelages, mariages, ordinations, divorces, conversions à l’athéisme, enterrements ?), des avertissements-extraits de rôle, des exploits d’huissier, des extraits (en négatif ?) de comptes en banque ou des tracts publicitaires personnalisés !

et je t’enverrai quelque chose, mais pas grand-chose… d’imprimé, mais à peine… de gentil, mais pas trop… sinon ton vieux Mac va finir par se mettre en colère… j’imagine… j’imagine…

2. J’aime aussi la formule des « Huppé cul ! » parce qu’elle me permet de risquer des histoires (on lance des dés, on mise sur un bourrin) qui s’enclenchent (ou calent), explosent (ou fusent), se déroulent (ou meurent-nées), des flashs, très courts, éjaculés vite fait, au jour le jour, jouables et lisibles sur internet, même sur un vieux Mac et dont mes différents correspondants particuliers (des lecteurs devenus à leur tour des personnages ou des intervenants, des connivents, des complices, des consorts) peuvent, s’ils s’y risquent, modifier le cours…


En écrivant ainsi à Anne-Marie La Fère j’espère avoir aussi répondu en partie à certaines remarques « positives » formulées par Carmelo Virone, Jean-François Foulon, Franck Ngbanzo, Ouardia Derriche, Hans Samyn, Serge Goldwicht, Claudine De Moor, Joëlle Baumerder, Viktor Rousseau, Daniel Derrien, Ben Mavinga, Jean-Paul Dispaux, Violaine de Villers, Henri Jouant, Jo Jadin2, Tchen Mukazi (qui, aussitôt après ma défénestration, se sont tous

- Motions de confiance, télégrammes de soutien, messages d’encouragement, tonnerres d’applaudissements, rassemblements populaires organisées par Ben Mavinga, mon secrétaire général à la MOPAP (Mobilisation, Propagande et Animation Politique) et son fidèle et turbulent compagnon, Shlomo (alias Salomon, alias Souleyman), le circoncis !

portés à mon secours… tout

- Je ne dirai à personne que Daniel Derrien trouve que je me laisse un peu facilement déstabiliser et me demande si je vieillis (il suggère également d’ « utiliser cette nouvelle interactivité qui se dessine et qui pourrait bouster » la chronique Huppé cul), que Jean-François Foulon me laisse entendre que je ne dois pas me sentir obligé d’écrire à tout le monde n’importe quoi sur n’importe quelle personne avec qui je suis allé « prendre un pot » dans les bistrots du monde entier et que Carmelo Virone me suggère de distinguer le rôle de l’écrivain (« qui écrit quand ça lui chante ») de celui de l’éditeur (« qui gère le rythme de ses publications »)…

en ne m’épargnant pas, nom di djû ! leur bel esprit critique) et avoir répondu également à quelques-autres de mes excellents amis qui

- Ça m’a vénéré les nerfs !

- Parano !

n’ont sans doute pas compris mon « projet » (mon nouveau « concept », comme on patoise aujourd’hui)… tel que je le voyais se dessiner, peu à peu, en tâtonnant, jour après nuit, sans plan d’attaque préalablement établi, avec la complicité de quelques-uns ?


Tandis que Paulo Carter fait sa réapparition (avant de

- Où ça ?

- En Jordanie !

- Y faire quoi ? Et qui l’envoie là-bas ?

- Les « services »… Chuuut !

disparaître à nouveau) et me réconforte également : « Vive Huppé cul ! Quant à l'explication de mon silence: je prépare un voyage en Jordanie, départ le 6 mars. Et dès le retour, je soumettrai à l'agence AnaCongo un nouveau volume des aventures de Vieux Didier et de Paulo Carter… (chuuut !) Salut et n'écoute pas trop les journalistes qui boivent le soir. Un bon journaliste boit toujours quand il est en service et (sauf pour les critique de théâtre) ce n'est jamais le soir ».


Tandis que, enfin, ma femme mariée ne me pardonne

- Bon, je me le tiens pour dit !

- Ça ne t’empêchera pas de recommencer, douchka, je te connais !

rien du tout mais n’aime pas trop qu’on lui critique son débile de mari poissard, inélégant et très mal civilisé.


Bon, une fois de plus, ma mauvaise foi, dont

- Ne t’imagines surtout pas, abruti, que tout le monde a lu ta dernière expédition ? Sois moins con, quoi !

le soutien ne me fait jamais défaut, reprend le dessus et m’invite

- Sois plus drôle, quoi !

à rebondir, à relancer la partie, à faire exactement le contraire de ce que j’ai annoncé dans ma dernière chronique, à contre-attaquer vigoureusement (et me suggère même d’agrandir et

- Enlarge your penis ! Stop premature ejaculation! No pumps, no surgery, no side effects !

d’élargir mon public

- Get the truth ! Visit my site!

qui, dans la série précédente, très-très-très expérimentale, était volontairement restreint) et

- La meilleure défense c’est l’attaque ! La meilleure attaque c’est l’attaque préventive ! disent les USA, Israël, la Turquie… et même la Belgique et quelques autres va-t-en guerre contre l’Irak, l’Afghanistan ou la Palestine et (bientôt ?) la Syrie, le Venezuela, le Soudan, le Zimbabwe et (bien sûr !) l’Iran…

à reformuler le final de mon dernier « Huppé cul ! » et à le libeller dans des termes plus positifs :


Les prochains « Huppé cul ! » seront distribués gratuitement à tout ce monde-là qui figure dans mon carnet d’adresses-là… sauf à ceux qui auront expressément fait savoir ddl@brutele.be) qu’ils ne souhaitent plus les recevoir


E bongo !


Et toc dans la culotte !

1 La première série, dite (a posteriori) « expérimentale », figure in extenso, légèrement amendée ou repeignée, en annexe

2 Le texte que m’a envoyé Jo Jadin m’a rassuré définitivement : « ...l'immense entreprise de démoralisation que certains esprits dits supérieurs exerçaient sur l'humanité lui paraissait relever de la plus malfaisante criminalité. Son estime allait plutôt à des gens quelconques, qui n'étaient ni poètes, ni penseurs, ni ministres, mais simplement habités par une joie jamais éteinte » (Mendiants et orgueilleux, p.52, Ed. Joëlle Losfeld, coll.Arcane, 1993).Albert Cossery.